Quelques jours dans le Drakensberg

Publié le par Iphoes

Vendredi 27 avril : Independance Day, jour où la couleur politique a changé en Afrique du Sud (c’était en 1994). Si les Afrikaners rechignent à fêter l’événement, le jour n’en est pas moins férié pour tout le pays. Et comme le 1er mai l’est également, nous voilà en week-end de 5 jours ! Nous sautons sur l’occasion et partons prendre un bol d’air pur dans le Drakensberg. Le Drakensberg, alias « montagne du dragon » en afrikaans, c’est le massif montagneux qui sépare le KwaZulu-Natal du Lesotho, petit pays enclavé dans les sommets. L’altitude oscille entre 1720 et 3500m et les paysages sont époustouflants… Murs de roche, savanes d’altitude (n’est-ce pas les Dév ?!)… En amateurs de randos, nous nous sommes régalés ! La faune est discrète, par contre, à part les babouins.

 

Pour un petit aperçu, je vous propose un saut dans le menu de gauche où vous trouverez un nouvel album photo. [Pour situer sur la carte, nous étions au niveau de la petite étoile bleue « Chutes Tugela »]

 

Le retour au bercail nous réservait quelques surprises… La voiture a dû s’habituer aux vacances : impossible de démarrer ! Qu’à cela ne tienne : nous rechargeons la batterie-auto-déchargeante sur un 4x4, et en route ! L’arrêt à la station-service est fatal : il nous faut cette fois solliciter l’aide de deux gentlemen pour pousser Titine jusqu’à ce que le moteur daigne ronfler… Bon cette fois-ci c’est décidé, on ne s’arrête plus jusqu’à la maison ! C’était sans compter sur l’imagination débordante de l’amie Titine. Petit à petit, les commandes ne répondent plus : c’est d’abord la fermeture automatique des portes, puis les aiguilles du tableau de bord, puis les clignotants, puis l’accélérateur… Nous nous retrouvons bel et bien en panne ! Dépitées, nous abandonnons la fautive sur le bord de la route et nous mettons en marche vers la ville la plus proche (Estcourt). Au bout de quelques minutes, une famille d’Indiens s’arrête à notre niveau et nous embarque (« Oh you are French ? So it is more than appropriate to say Bonjour, isn’t it? »), direction Gerry’s Motors, un repaire d’Afrikaners. Après remorquage, il s’avère qu’il faut changer la batterie et/ou l’alternateur. Pas de chance, il n’y en a pas en stock et comme c’est jour férié, n’est-ce pas… Il va falloir envisager d’attendre jusqu’à demain. On nous propose aussitôt de nous héberger, et nous pensons sérieusement à accepter lorsque, miracle, il paraît que le problème est réparé... Ô joie ! Remerciements généralisés (« et désolées d’avoir gâché votre 1er mai… »), et hop, nous revoilà sur la route de Sezela ! L’aventure nous laisse un bon souvenir : les Sud-Africains, de quelque origine qu’ils soient, sont décidément toujours prêts à nous donner un coup de main et cela fait chaud au cœur.

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